La Reine des Neiges

Tranche d’âge : 3 à 11 ans
Durée du spectacle :
Version primaire 60 minutes
Version maternelle 45 minutes

 

Intrigue

Le petit Kay et la petite Gerda sont les meilleurs amis du monde, ils coulent des jours paisibles jusqu’à un terrible soir d’hiver où Kay est enlevé par la Reine des Neiges, maîtresse cruelle du Grand Nord. Gerda, qui ignore tout du rapt, demeure inconsolable après la disparition de son ami. Armée de son seul courage, elle décide de partir à sa recherche…

La première étape de son périple sera la maison d’un vieux magicien qui, par ses tours, lui fait oublier Kay. Grâce aux conseils du sage compagnon du mage, le hibou Hulex, elle retrouve la mémoire et repart à l’aventure. Colin, un lapin un peu fou-fou, lui apprend alors qu’un jeune garçon pauvre et inconnu vient d’épouser la fille du roi. Persuadée qu’il s’agit de Kay, Gerda se rend au château et déchante bientôt en découvrant que le nouveau prince n’est pas son ami.

Reprenant sa quête elle est surprise par une tempête de neige et trouve refuge dans une grotte. Mal lui en prend car il s’agit de la tanière de Polar, un ours blanc féroce qui voue une haine mortelle à l’espèce humaine responsable de l’extermination des siens. Mais réveillé en pleine hibernation, Polar ne tarde guère à se rendormir. Hulex réapparaît alors et apprend à Gerda où se trouve le petit Kay. Il ne reste plus à la fillette qu’à convaincre Polar de la laisser partir au royaume de la Reine des Neiges ! Attendri par la bonté et l’innocence de Gerda, l’ours va finalement céder et épargner la petite fille. Emu par son malheur, il décide même de l’aider en lui offrant pour guide son domestique Balthazar le renard.

Ce dernier l’accompagne alors à l’entrée du royaume de la Reine des Neiges. Grâce à ses indications, Gerda pénètre dans le palais et retrouve enfin son ami.

Mais elle devra encore rompre le charme qui retient Kay prisonnier avant de pouvoir rentrer avec lui chez les hommes. En entendant les cloches de leur ville natale, ils s’apercevront qu’ils sont devenus de grandes personnes ; ils ont grandi, et cependant ils sont encore enfants, enfants par le cœur…

Version Maternelle

C’est pour répondre à la demande d’institutrices d’écoles maternelles de Dijon que la compagnie de la Vouivre a décidé d’adapter ses spectacles jeune public en créant des versions spéciales pour les élèves de maternelle. En effet, les enseignantes se plaignaient de ne pouvoir bien souvent choisir qu’entre montreurs de marion- nettes ou conteurs et souhaitaient faire connaître le théâtre même aux plus petits.

Nous avons donc travaillé en étroite collaboration avec des institutrices de maternelle et leurs élèves afin que nos pièces soient accessibles aux plus jeunes (texte raccourci et simplifié, jeu plus lent, voix plus douce même pour les personnages patibulaires, bande sonore mise en sourdine et durée du spectacle n’excédant pas 45 mn pour que les enfants restent concentrés.

Par ailleurs, avant la représentation, nous nous adressons toujours aux enfants pour établir un premier contact avec eux. Nous leur expliquons ce qu’est une pièce de théâtre. Ensuite nous leur parlons de l’histoire traitée dans le spectacle en leur montrant les masques utilisés pour les personnages d’animaux. Après nous avoir vu enfiler ces masques et dire quelques phrases en changeant nos voix, les enfants sont détendus car ils ont bien compris qu’il ne s’agit pas de vrais animaux mais de comédiens. Pour finir de les mettre en confiance nous terminons cette introduction en circulant parmi eux et en leur faisant toucher les masques.

En outre, pour éviter de perturber les plus petits nous jouons le plus souvent dans la salle de jeu de l’école sans obscurcir les fenêtres.

La formule porte ses fruits depuis des années dans de nombreuses maternelles et nous permet de former les spectateurs de demain en les initiant au théâtre et à ses règles dès leur plus jeune âge.

Conditions scéniques

Cette pièce de théâtre nécessite une scène minimum de 5 M de profondeur sur 7 M de large pour un décor de 2,40 M de hauteur ; l’obscurité, ou au moins une forte pénombre permettra un rendu optimum des différents effets lumineux.

Elle est interprétée par deux comédiens et une comédienne qui évoluent devant un décor représentant des paysages enneigés. Un grand écran blanc central permet l’intégration de scènes en ombres humaines avec des décors rétro-projetés (cf. la photo de la Reine des Neige ou celle de l’ours Polar) qui sont utilisés chaque fois que la fillette passe d’un lieu à un autre.